Ne me dites pas que ça fait déjà quatre mois ! Si ?
Non, je ne chercherai aucune excuse, je reprendrai les choses là où je les ai laissées il y a fort longtemps (me dit-on péremptoirement).
Le temps à passé, du fil a filé, de l'étoffe s'est déroulée, le vaste Monde soubresaute et à la relecture des derniers billets déposés dans le Carton à Chapeau, je vois que nous nous somme bigrement éloignés de l'énoncé de ce "carnet de route" qui annonce pourtant pompeusement : "Humeurs, recherches et farfouillis dans les tiroirs d'une costumière"
Il est donc grand temps que je vous ouvre un autre de mes tiroirs. Un de ceux que je n'entrebâille qu'à contre-coeur pour en ponctionner avaricieusement quelques mètres très justement calculés. Un de ceux où je me complais à brasser, froisser, essayer ces précieux entrelacs sur un costume encore en construction, puis que je remise bien vite en disant : "Non, je vais le garder pour quelque chose de plus important". Prétextes cousus de fil blanc, je thésaurises ces Chantilly, Alençons et points de Venise comme d'autres cousent jalousement leurs économies dans leur matelas, comme le font les enfants qui emplissent leur Boîte aux trésors de cailloux brillants, de morceaux de verre dépolis par la mer et de rubans de cadeaux.
Dentelles !
Bon retour !
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