lundi 15 décembre 2008

Copinage

Comme chaque fois que je n'ai pas le temps d'écrire, je vous envoie vous distraire ailleurs. Une amie (qui n'écrit pas assez souvent mais bon, je ne lui en veux pas. Pas trop...) vient de rédiger un billet qui me met en joie !

Cependant, je vous préviens tout de suite, si vous n'aimez pas HP, le petit sorcier à lunette, ce n'est pas la peine d'y aller...

lundi 8 décembre 2008

Triomphe au laboratoire de Combremont-le-Petit

Le 10 septembre 2008, le CERN mettait en opération le Large Hadron Collider (ou grand collisionneur de hadrons), le plus grand accélérateur de particules du monde. Creusé à 100 m de profondeur sous la région genevoise cet anneau d'une circonférence de 27 km pour env. 8,6 km de diamètre dépasse en terme d'énergie le fameux Tevatron américain et représente à l'heure actuelle, le plus grand appareil de physique jamais construit.

Effectivement.

Le LHC, inauguré le 21 octobre 2008 en grandes pompes, en présence de divers chefs d'état et sommités scientifiques est surtout l'instrument d'observation le plus encombrant de toute l'histoire de la physique des particules.

La déception est d'autant plus grande que les espoirs fondés sur l'apparition de trous noirs lors de la mise en route du monstre se sont avérés nuls et non avenus.

Rien, que tchi, peau d'balle. Pas un pet de lapin.

Ahahaha ! La compassion envers ces collègues moins doués devrait nous inciter à plus de réserve mais au laboratoire de physique nucléaire de Combremont-le-Petit (Tirgigirikgitikstan) il nous est particulièrement difficile de contenir notre joie.

En effet, après 4 ans de travaux intenses et deux essais, l'équipe du laboratoire de recherche de physique nucléaire de Combremont-le-Petit (Tirgigirikgitikstan) bouffie d'orgueil, peut enfin communiquer au monde entier que le 6 décembre 2008 à 14h54 a été mis en route le premier Medium Remuon Collider (collisionneur de remuons de taille moyenne) !

Associé à des travaux de nanotechnologie d'une rare précision, le MCR est à l'heure actuelle, le premier accélérateur de particules qui tient dans un salon !
Il fonctionne avec 7 remuons millésimés 2004-2005, enrichis au theobroma cacao, mais le remuon, c'est bien connu, générant sa propre énergie, deux suffisent amplement à la mise en route de l'expérience.

On amorce la réaction au moyen enfantin de bougies en nombre proportionnel au millésime des remuons (4 en l'occurrence) et pour certains calculs, il est possible d'accélerer ladite réaction en bombardant le faisceau de remuons de rayons FT (fragraria tagada).

D'une efficacité redoutable, d'un usage particulièrement économique, le MRC dégage une quantité d'énergie qui suffirait à alimenter en électricité une petite ville de province avec sa centrale atomique si seulement on pensait à relier le salon en question à une dynamo.

Mais, et c'est là que le laboratoire de Combremont-le-Petit démontre toute sa supériorité sur le CERN, le résultat le plus formidable est ce fabuleux TROU NOIR, enregistré sur nos appareils vers 2oh50 !

Trou noir qui, nous tenons à le porter à l'attention de tous, n'a pas englouti le monde mais juste l'assistante du Pr Güh'enn Dhhal, et encore, pour quelques heures seulement. Il pourra dorénavant être reproduit à volonté, en toute sécurité, à des fins d'observation scientifique.

Pour qui qu'il est, le prochain Nobel de physique, hein ?

mercredi 3 décembre 2008

Ô joie !

Depuis quelques temps ma soeur bien-aimée reblogue !

Et ça, mes amis, c'est une excellente nouvelle. Si, si, voyez-vous même, c'est

mardi 2 décembre 2008

La Gazette du Remuon : drame affreux évité de justesse !



Dimanche 30 novembre, pour la première fois depuis bien longtemps, la famille Gabian au grand complet se promène - cours - patouille - saute - traîne les pieds sur cette petite route qui longe les étangs de Villeneuve-les-Maguelones.

Pour la clarté des faits, je rappelle que la famille Gabian se compose de l'éminent Professeur Güh'enn Dhhal (directeur du laboratoire de physique nucléaire de Combremont-le-Petit, Tirgigirikgitikstan) des Remuons A et M ainsi que du Gabian moi-même.

Le temps est presque doux après les rigueurs des jours derniers, le ciel est radieux et les Remuons ont exigé, pour la circonstance leur lunettes de soleil.

Nous goûtons sur la plage, face au spectacle magnifique et surprenant d'une mer déchaînée dans une brume qu'aucun souffle de vent ne trouble.

Nous faisons provision de bois flotté avant de prendre le chemin du retour. Chacun son bâton de marche pour commencer puis celui du Remuon M devient un sabre redoutable. Après une douloureuse expérience, le Professeur enseigne à ce Remuon un peu trop libre les sommations d'usage. Retentit donc tout le long du chemin ce fier appel : "En garde, papa !". Ca fait toujours aussi mal mais au moins on sait d'où vient le coup.

De mon côté j'invente mille facécites très très drôles pour faire avancer le Remuon A qui commence à donner des signes de fatigue. Je finis par caracoler entre deux brancards, traînant une Poupette ravie, piaffant avec toute la dignité qui me caractérise lorsque nous croisons d'autres randonneurs du dimanche.

Le jeu ayant fini par la lasser, je m'emploie, en mère soucieuse d'éveil et de culture, à attirer son attention sur les lumières courbetiennes du couchant sur les étangs, de l'élégant grèbe plongeant et des flamants roses gromelant dans le crépuscule. Je l'enjoins enfin à se hâter avant la fermeture de la passerelle qui enjambe le canal, lui expliquant que ce pont peut se déplacer pour laisser passer les bateaux et que oh tiens, d'ailleurs une péniche qui attend...

"Une quoi ? " me demande la chère enfant. "Une péniche, ma doucette, c'est un bateau qui s'appelle une péniche".

A cet instant précis, je me fige. Je viens de me souvenir que ce Remuon joli présente la caractéristique charmante dite du cheveux-sur-la-langue.
Mais il est trop tard, le Remuon A s'est précipté vers la passerelle et vers le groupe de promeneurs qui nous précède, criant son enthousiasme : "Le pénishl y va passer ! le pénishl y va passer !"

Et moi, pauvre Gabian désespéré, je ne peux que hurler à sa poursuite "LA péniche, Poupette, on dit LAAAAA péniche !!!".

Par bonheur, le drame est évité de justesse. Avant le milieu de la passerelle, le Remuon A a entendu, intégré, corrigé. L'honneur du laboratoire de physique nucléaire de Combremont-le-Petit (Tirgigirikgitikstan) est sauf !