Gaël Quintric sourit et prend la pose mais l'on sent bien que quelque chose cloche.
Non, effectivement, "Boisflotté" a beau faire bonne figure, il n'est pas à son aise. On l'a fait descendre de son trois-mâts pour aller courir de douteuses aventures loin dans les terres et ma foi, il ne se sent pas dans son assiette, le marin. Il a le mal de terre et se méfie de tout ce qui marche droit.
Comme son frère, le bernard-l'ermite, il s'est tissé son petit univers portatif. Voyez, il ne lâche pas sa pétoire et sa main ne s'éloigne pas de la garde de son coupe-chou. Mais plus fin, il n'a pas quitté cette vareuse gansée que l'on trouve sur toutes les mers depuis le XVIIe siècle. Il est campé dans son pantalon à pont aux larges pattes et il a gardé, vissé sur le crâne malgré la chaleur, son vieux bonnet rayé (taillé, chuchote-t-on, dans la culotte d'un garçonnet !).
Ainsi paré, il devrait survrivre à cette villégiature forcée dans les terres reculées du Poitou. Mais par la Sainte Barbe, il lui tarde de retrouver tangage et roulis, le rhum n'a pas la même saveur quand il n'est pas rehaussé d'un trait de sel !
Nom d'un gnou le pantalon !! j'veux le même pour cet été, version plage Chanel années vingt, s'te plait m'dame Gabian, dis, fais-moi un devis !!
RépondreSupprimerOuéééééé ! En quelle devise, le devis ? En macarons ou en pêcheresses ?
RépondreSupprimerZut, je vais encore me faire pourrir par le Il !
Les matelots sont enchantés, que la sirène ne jette pas l'ancre avant d'y avoir à nouveau trempé sa plume...
RépondreSupprimerpourquoi, l'aime pas les pêcheresses c egarçon ?
RépondreSupprimernan, sérieux, on ne nourrit pas des Remuons avec des macarons donc le Il a raison : toute peine mérite salaire.
Et gaffe, je connais les prix :-)
Mais ce pantalon d eplage années 20, j'en rêve depuis des années et toi, je sais que tu pourrais réaliser mon rêve.
Alors, je veux un prix, na.
Les douceurs, ce sera pour les papotages pendant la livraison
@Yelrah : avec toi, on est paré : si on n'a pas réussi à mettre de la poésie dans un billet, on est toujours sûr d'en avoir dans tes commentaires :-)
RépondreSupprimer@Sardine : chiche ma belle, mais il faudra qu'on se voie minimum 2 fois : prise de mesures et essayage. On passera par le canal pro pour les modalités et la couleur des macarons ;-)
Ben, il a l'air malouin ton matelot, on peut le dire, l'air malouin comme mon genou; moi qui connais la cité de Surcouf, comme ma poche, (surtout du côté de la rue de la Soif...!) , je n'en crois pas un mot, pas un mot, mais faut dire que l'attirail costumier donne le change,(en francs suisses, bien sur!)!
RépondreSupprimerA combien la traversée jusqu'au Mont St Michel; par temps clair....!?
Rhô, un anonyme dubitatif et sarcastique !
RépondreSupprimerEt puis le Mont StMichel après la rue de la Soif, est-ce bien raisonnable ?
En parlant de Surcouf :
RépondreSupprimer« Enfin, Monsieur, avouez que vous, Français, vous battiez pour l'argent tandis que nous, Anglais, nous battions pour l'honneur… » Surcouf répondit d'un ton calme : « Certes, Monsieur, mais chacun se bat pour acquérir ce qu'il n'a pas. »
Un peu comme le sabre de la statue de Jean Bart chez moi qui est pointé sur Londre ...
Sus à L'Anglois !!
Faire gaffe en disant ça à Jeanne, la dernière fois elle avait compris broutter l'anglois ..
@Yelrah : c'est à croire que ce qui fait le grand homme c'est le trait d'esprit. Partant de ce principe, tu es immense, Yelrah :-)
RépondreSupprimer@Anonyme : gniiiii ! c'est aussi agaçant qu'un bouton de moustique de ne pas savoir qui tu es !!! Bé oui, on ne se refait pas, plus curieuse qu'une petite chouette...
Et pis bon ça va bien, tapez pas excessivement sur les Anglois non plus. J'ai beau être helvète officiellement, mais pas que...
RépondreSupprimerBon, allez j'enlève le masque, c'était pour jouer, belle helvète...
RépondreSupprimerMais bon c'est vrai que La Troménie, le musée Surcouf dans lequel j'ai fait des vitraux il y a 25 ans, près des remparts, puis St Servan, Paramé, etc... ça me rappelle des vieux souvenirs...!
Bon mais c'est pas St Malo le sujet...!!
Bon, il semblerait que mon URL contienne des caractères non autorisés, alors "vieil anar" te salue bien! Bisous, cher goëland; qui sont légions à St Malo!!
je viens de réaliser : la toile du pantalon de ton malouin ce ne serait pas celle que tu as trouvée ici quand même ?
RépondreSupprimerpour les réactions peu anglophiles : on parle de corsaires et de mer, comment veux-tu que nous puissions parler des anglais dans ce domaine? Yelrah est un pote à Jean Bart et mon papa était marin dan sla Royale, alors c'est vrai, Nelson n'est pas notre copain :-)
@Vieil Anonyme ;-) : aaaaaah, le frippon qui avance masqué ! Ben c'est étrange, d'habitude ça passe non ? Mon blog a des humeurs...
RépondreSupprimerOui, le gaillard en question n'est certainement pas authentiquement malouin mais il aime jouer à ce jeu formidable qui s'appelle "On dirait que..."
@Sardine : non, ce n'est pas la toile de l'Arménien fou. Mais c'est encore plus dingue : c'est une toile de lin magnifique, achetée par ma collègue à des nonnes qui faisaient un vide-grenier de leur couvent !
Bon allez, les amis, je vous autorise à casser du sucre sur le dos de la perfide Albion. Je le vivrai avec le flegme coutumier qui est mien (ahaha !)et qui me donne ce charme so british (re-ahahampfffrr!)