

Mais le noeud du problème (c'est le cas de le dire) réside dans une cape de laine bouclée, dont le tonnage avoisine celui d'un petit porte-avion et pour laquelle ni boutons, ni liens, ni crochets ne me satisfont. Et là encore je me dis : brandebourg ! Flûte! pas de grosse perle noire dans mon tiroir, ni à la mercerie la plus proche. Et je n'ai pas le temps de courir la ville, ni de commander en ligne, cette cape, je veux la finir TOUT DE SUITE !!! Vous me direz, en général, c'est comme ça que je fais des âneries que je passe un temps fou à réparer. Mais là ça en vallait la peine.
Du fin fonds de ma mémoire me revient une veste en soie chinoise du temps de mon apprentissage, sur laquelle j'avais fait des petits boutons noués, ch...pardon, casse-c... repardon, extrêmement compliqués à réaliser. Le genre, si vous n'en faites pas un tout les matins, la marche à suivre s'évapore de votre cerveau comme rosée au soleil. Chez moi, en tout cas.
Donc aucun souvenir de la réalisation et surtout aucune idée du nom dudit bidule. Je tape donc "noeuds" chez M. Gougueul et là je tombe sur un site incroyable qui répertorie tout les noeuds possibles et imaginables, avec une fort intéressante rubrique "noeuds décoratifs" dans laquelle je trouve enfin mon bonheur. La Pomme de Touline! voilà comment s'appelle mon bidule.
Un premier essai a donné ça :

Et le tout monté en brandebourg sur la cape a donné ça :

Bon, évidemment, photo noire sur fonds de blog noir c'est un peu combat de charbonniers dans un tunnel, désolée.
La semaine prochaine, nous assisterons au match retour du club des Laitiers d'Isigny contre les Fromagers de l'Etivaz devant les falaises de Douvres...